Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le toucan, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! «
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Légende amérindienne.
7 janvier 2015, Paris, siège du Charlie Hebdo…
Aux lendemains, l’ atelier Hélio’g et Tumuult à Berlin pensent ce projet, Kronik.
Avec des caricaturistes et des photographes d’actualité, l’atelier grave leurs dessins et photos, les imprime, les distribue gratuitement au fil des rencontres et interventions, discute, explique, les mains dans l’encre. Il crée une bibliothèque de matrices mises à la disposition des écoles, institutions, centres culturels à travers le monde, met en place des ponts avec d’autres ateliers, des écoles d’art pour appuyer leurs travaux pédagogiques….
En 2015 ont été éditées 2 caricatures de Jean-Denys Philippe autour de la liberté d’expression et des rapports Nord-Sud et 2 portraits de Matias Corral, photographe argentin, autour des réfugiés palestiniens.
En 2016, Hélio’g avait remis le prix Kronik de la meilleure caricature humaniste à Marinela Nardi en partenariat avec Presse Citron.
En 2017 ont été éditées 5 héliogravures avec Santiago Albert témoignant de la culture du peuple maya au Guatemala de nos jours.
En 2018, Kronik sera consacré aux réfugiés et aux conflits armés à travers les photographies d’Edouard Elias. En parallèle, une réflexion sera menée avec les conséquences des conflits sur les générations futures à travers des photographies de Santiago Albert.
L’atelier est à l’écoute de toutes vos idées et propositions, il en a besoin pour que le projet perdure.
Kronik veut revenir aux sources de l’estampe comme vecteur de diffusion d’un message politique, une estampe engagée, une estampe de rue, actrice de son époque.
« La poésie est une arme chargée de futur » Celaya
L’estampe en est une autre…
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